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DOTER LECONOMIE MONDIALE DUNE DIMENSION SOCIALE
- Le programme daction à la suite de la réunion ministérielle
de lOMC à Seattle
- Le rôle de lOCDE
NOTE DE SYNTHÈSE DU TUAC
Pour la consultation avec la Commission de Liaison de lOCDE
10 décembre 1999
Mondialisation - labsence dune dimension sociale
1. En 1996, le document du Secrétaire général de
lOCDE sur les Défis à relever et les Objectifs stratégiques
de lOrganisation mettait en garde contre le risque dune rupture de léquilibre
du « paradigme triangulaire » du développement économique,
du progrès social et de la stabilité politique dans les pays
de lOCDE et précisait que cétait la raison pour laquelle
on assistait à une érosion du soutien que lopinion publique
accordait aux institutions et aux marchés mondiaux. Trois ans plus
tard, il est clair que les événements qui ont suivi sont
venus étayer cette analyse et ce pronostic.
2. La crise asiatique a eu de profondes répercussions sociales.
Les véritables victimes de la crise asiatique ne furent pas les
spéculateurs financiers qui ont occasionné la fuite des capitaux
mais les familles de travailleurs des principaux « Tigres »
sur le dos desquelles sest réalisé le « miracle asiatique
». On ne pouvait en aucune façon rejeter la responsabilité
de la crise sur ces travailleurs asiatiques et pourtant ils en ont payé
le prix en termes de chômage et de pauvreté. Suite à
cette crise, la reprise de léconomie mondiale demeure fragile.
Bien quen diminution actuellement, le nombre de chômeurs dans la
zone OCDE reste supérieur à 33 millions. Les enquêtes
de lOCDE ont révélé un accroissement de linsécurité
des salariés dans la plupart des pays de lOCDE au cours des années
90 par rapport aux années 80. Laugmentation des déséquilibres
des échanges consécutifs à la crise asiatique reste
aussi une source essentielle de fragilité.
3. Parallèlement à linstabilité de ces trois dernières
années, les tendances à plus long terme de léconomie
mondiale caractérisées par un accroissement des inégalités,
entre les pays, ainsi quà lintérieur de ceux-ci, se sont
poursuivies. Lécart des revenus par personne entre les 20% des
pays les plus riches du monde et les 20% les plus pauvres est passé
de 30 à 1 en 1960, à 60 à 1 en 1990 et 74 à
1 en 1995. Les propres estimations de lOrganisation indiquent que dans
les pays de la zone OCDE, on assiste à une augmentation continue
des inégalités et que dans de nombreux pays, un nombre inquiétant
de travailleurs se trouvent au-dessous du seuil de pauvreté. Aux
Etats-Unis, le rapport du salaire moyen des directeurs généraux
des 500 entreprises répertoriées dans Fortune, par rapport
à louvrier dusine moyen est passé de 42 à 1 en 1980
à 419 à 1 en 1998.
4. Par ailleurs, la recherche du développement durable est un
objectif qui reste difficile à atteindre. Lexamen quinquennal du
sommet « Planète Terre » a révélé
que la tendance à la dégradation de lenvironnement sest
aggravée daprès les mesures de tous les principaux indicateurs
de létat de lenvironnement - dégradation des sols, exploitation
des eaux douces, émissions de gaz à effet de serre.
5. Pour une grande partie des populations de la zone OCDE, il savère
que le lien entre le développement économique et le progrès
social a été rompu. Elles se considèrent comme les
perdantes du processus de mondialisation. La crise et les événements
de ces trois dernières années ont démontré
combien il était dangereux dignorer la dimension sociale de la
mondialisation. Ils ont provoqué une réaction violente et
diversifiée à lencontre du système des échanges
et de linvestissement et fait échouer les tentatives de négociation,
dans le cadre de lOCDE, dun AMI qui aurait été déséquilibré.
6. Pourtant, la situation actuelle donne aussi loccasion de favoriser
un modèle de mondialisation différent de celui de la déréglementation
qui était en position dominante à lOCDE au cours de ces
dernières années. Les économies de marché doivent
être administrées convenablement si lon veut quelles répondent
réellement aux attentes de leurs sociétés. Ceci est
vrai aussi bien dans un contexte mondial que national même si les
moyens peuvent différer. Les pays de lOCDE doivent disposer de
bonnes politiques intérieures ayant comme objectif datteindre une
croissance durable, le plein emploi et lintégration sociale. Cependant,
il est également nécessaire dinstaurer une bonne gestion
de léconomie mondiale en sappuyant sur de nouvelles règles
pour régir les marchés mondiaux.
Le programme daction sociale après la réunion de Seattle
7. La réunion ministérielle de lOrganisation mondiale
du commerce à Seattle na pas été une réunion
commerciale comme les autres. La réunion et la suite qui y sera
donnée ne peuvent pas simplement se focaliser sur les réductions
tarifaires ou la libéralisation des échanges dans les domaines
de lagriculture et des services. Elles devront parvenir à atteindre
un objectif beaucoup plus fondamental qui est celui de restaurer la confiance
de lopinion publique dans le système mondial des échanges.
Le débat suscité par la réunion de Seattle et lOMC
est devenu un débat sur la mondialisation. Si la libéralisation
des échanges doit se poursuivre, elle doit alors être compatible
avec les grandes préoccupations de la politique menée par
les pouvoirs publics comme la protection de lenvironnement et le développement
durable, la sécurité des produits alimentaires et le respect
des droits fondamentaux des travailleurs. Les progrès de la première
dépendront des progrès de ces dernières.
8. La mondialisation a attiré énormément lattention
sur la nécessité de garantir les droits fondamentaux des
travailleurs à léchelle mondiale. La réglementation
des normes du travail par le biais de lapplication de certains minima
mondiaux nest pas « nouvelle ». Elle sest inscrite dans les
dispositions prises pour faire face à de précédentes
vagues de mondialisation : la création de lOIT après la
Première Guerre mondiale ; la Charte de la Havane et la tentative
de création de lOrganisation internationale du commerce après
la Deuxième Guerre mondiale. La vague actuelle de mondialisation
et la création de lOrganisation mondiale du commerce ont attiré
de nouveau lattention sur cette question.
9. En juin 1998, la Conférence internationale du Travail a adopté
la Déclaration de lOIT relative aux principes et droits fondamentaux
au travail. Cette déclaration a été pleinement approuvée
par les syndicats, les employeurs et les gouvernements. Elle précise
que tous les Etats membres de lOIT ont lobligation de respecter un certain
nombre de droits fondamentaux et notamment la liberté dassociation
et la reconnaissance effective du droit de négociation collective,
lélimination de toute forme de travail forcé ou obligatoire,
labolition effective du travail des enfants et lélimination de
la discrimination en matière demploi et de profession.
10. La Déclaration a besoin dun mécanisme de mise en
oeuvre solide et effectif dans le cadre de lOIT. Cependant, elle représente
aussi une norme qui doit sappliquer à « lensemble du système
» et être observée par les autres institutions internationales
et notamment en matière déchanges. Dans le domaine du commerce
mondial, on connaît mieux maintenant les conditions de production
des biens. Dans des secteurs comme ceux du textile, de lhabillement, des
articles de sports et des chaussures, les entreprises très connues
font appel à des réseaux mondiaux de sous-traitants pour
fabriquer les produits vendus sous leur marque. Dans de nombreuses entreprises
de sous-traitance, les conditions de travail ne respectent pas la personne
humaine - les travailleurs sont privés de leurs droits syndicaux
et on utilise la main doeuvre enfantine. Souvent, dans les zones de libre-échange
qui ont proliféré dans léconomie mondiale, les droits
fondamentaux des travailleurs ne sont pas reconnus et on attire même
les investissements en faisant valoir la suppression des droits fondamentaux.
11. Cette crainte du « nivellement par le bas » a conduit
le mouvement ouvrier international à faire campagne pour obtenir
la garantie que les pays qui sont membres de lOMC et tirent profit du
système mondial déchanges ouvert, respectent les droits
fondamentaux des travailleurs définis dans la déclaration
de lOIT. Le mouvement ouvrier du monde entier, aussi bien dans les pays
en développement que dans les pays industrialisés, a mené
campagne pour que cette garantie constitue un pas en avant dans lhumanisation
de léconomie mondiale.
12. Assurer la compatibilité des règles de lOMC avec
la déclaration de lOIT ne constituera pas une surcharge pour lOMC.
Le plus grand risque que court le système mondial déchanges
est dêtre perçu comme allant à lencontre des droits
humains fondamentaux. Pour garder sa légitimité il se doit
dêtre transparent et de prévoir des règles et des
garanties pour que ses membres observent les normes fondamentales de lOIT.
Il est également peu judicieux dessayer dériger une barrière
autour de lOMC. LOMC sest déjà dotée de règles
pour protéger la propriété intellectuelle, elle négociera
peut-être ultérieurement des règles pour respecter
les droits des investisseurs et ne peut donc pas se permettre dignorer
ou daccepter que lon bafoue les droits des travailleurs.
13. Lobservation des droits fondamentaux des travailleurs à
lOMC naurait rien dune attitude protectionniste. Les normes fondamentales
du travail sont des normes procédurales qui donnent des droits fondamentaux
aux travailleurs mais ne fixent pas des niveaux de rémunération
ou des conditions de travail. Le respect des droits fondamentaux des travailleurs
ne supprimerait donc pas lavantage comparatif légitime des pays
en développement. Ils donnent simplement aux travailleurs de léconomie
mondiale le droit de créer des syndicats afin de négocier
les salaires. Ils donnent aux enfants le droit à une enfance et
ils interdisent le travail forcé, le travail pénitentiaire
et la discrimination. Létude sur les échanges, lemploi
et les normes du travail, réalisée par lOCDE en 1996 a constaté
que le respect de ces droits est compatible avec de bons résultats
en matière déchanges et il existerait même une relation
bilatérale positive entre le respect des droits fondamentaux et
les performances économiques. Le respect des droits fondamentaux
permet aux pays demprunter la voie la plus sûre pour sacheminer
vers un développement économique dans le cadre duquel les
profits du développement sont répartis plus équitablement,
la transparence augmente et la corruption diminue.
Le rôle de lOCDE
14. Ces questions détermineront le débat sur la mondialisation
à laube du 21e siècle et lOCDE doit jouer un rôle
actif pour favoriser et donner une dimension sociale à léconomie
mondiale.
15. Dabord et avant tout, lOCDE doit faire en sorte que ses propres
membres respectent les droits fondamentaux des travailleurs qui
doivent sappliquer à tous les membres de lOCDE. Il est significatif
que le gouvernement coréen se soit engagé solennellement
en octobre 1996, au moment de son adhésion à lOCDE, «
à réformer sa législation pour quelle soit conforme
aux normes acceptées au niveau international et comporte notamment
des droits fondamentaux comme la liberté syndicale et le droit de
négociation collective ». Il est également significatif
que le Conseil de lOCDE ait donné mission au Comité ELSA
de surveiller la mise en oeuvre de cet engagement. Des progrès ont
été accomplis eu égard à cet engagement et
le TUAC se félicite de la légalisation tant attendue de lun
de nos membres affiliés coréen, le KCTU. Mais cette avancée
reste occultée par les graves violations de la liberté syndicale
qui se poursuivent en Corée et le recours permanent, par les autorités,
à lemprisonnement des responsables syndicaux. LOCDE doit maintenir
sa pression exercée par les pairs à ce sujet jusquà
ce que la législation soit conforme aux normes de lOIT et quil
ny ait plus de violation des droits syndicaux. Cest la crédibilité
du gouvernement coréen et de lOCDE qui est en jeu.
16. LOCDE doit également agir rapidement pour développer
son propre travail en matière déchanges, demploi et
de normes du travail. Le rapport 1996 de lOCDE a été
très utile pour faire une mise au point sur la définition
des normes fondamentales du travail, ce qui a ouvert la voie à la
déclaration de lOIT qui a suivi. Il a contribué également
à faciliter la communication entre les participants du débat
en attirant lattention sur le fait que le respect des droits fondamentaux
des travailleurs et de bons résultats au niveau des échanges
pourraient être solidaires. La réunion de suivi avec lOCDE
et les pays en développement, qui sest tenue en octobre 1996, a
permis de dégager un large accord sur ces deux aspects. Cependant
depuis cette date, alors que cette question a gagné en importance
dans la hiérarchie des préoccupations politiques, elle semble
en avoir perdu au niveau des préoccupations de lOCDE. Le suivi
limité dont elle est lobjet risque dêtre insuffisant et
tardif.
17. LOCDE devrait :
- Poursuivre lactualisation de létude de 1996 ;
- Relancer et intensifier le dialogue avec les pays non-membres par
lintermédiaire du Centre pour la coopération avec les pays
non-membres ;
- Etablir le pendant des travaux entrepris par lOCDE dans le domaine
des déchanges et de lenvironnement en créant un groupe
de travail dexperts et en définissant une série de programmes
de recherche et de conférences sur des questions relatives aux échanges
et aux normes du travail ;
- Entreprendre un examen des droits fondamentaux des travailleurs dans
les zones franches pour lindustrie dexportation, dans le cadre dun travail
de plus grande envergure concernant les incitations à linvestissement
préjudiciables ;
- Mettre au point des informations plus sectorielles relatives à
lévolution de lemploi et des gains dans les secteurs les plus
touchés par la mondialisation ;
- Donner une nouvelle orientation au suivi de lEtude de lOCDE sur
lemploi en mettant laccent sur la création demplois de bonne
qualité.
18. LOCDE doit aussi réorienter ses travaux concernant le commerce
électronique afin de prendre au sérieux la question du «
fossé numérique ». Cet enjeu a été
évoqué avec éloquence par le ministre dAfrique du
Sud et ancien syndicaliste Jay Naidoo lors de la conférence de lOCDE
sur le commerce électronique qui sest tenue à Ottawa lannée
dernière : « A lheure où nous évoquons cet
énorme progrès de notre civilisation et la naissance dune
économie numérique mondiale, considérons que toutes
ces liaisons et ces possibilités de communication sont en fait le
plus grand égalisateur du monde. Mais dans ce monde qui est le nôtre,
la moitié de lhumanité na jamais utilisé un téléphone.
Pourtant, cet accès pourrait catapulter la communauté rurale
la plus isolée de ce monde à la pointe de cette nouvelle
économie en lui faisant brûler les étapes. Pour relever
ce défi, il faut donc trouver les moyens de combler ce déficit
de développement entre les riches et les pauvres de linformation,
entre le Nord et le Sud, entre les zones urbaines et les zones rurales,
entre les hommes et les femmes et entre les Noirs et les Blancs parce que
laccès à cette infrastructure exigera une attitude visionnaire
de la part des dirigeants, exigera un partenariat intelligent et novateur
».
19. LOCDE doit jouer également un rôle important pour
donner une dimension sociale au débat sur la sécurité
des produits alimentaires. La biotechnologie et les organismes génétiquement
modifiés doivent servir à favoriser la mise en place dun
système mondial dalimentation et dexploitation des terres écologiquement
viable et ne doivent pas contribuer à aggraver les inégalités
actuelles en matière déconomie et demploi. Les répercussions
sur la société et lenvironnement doivent être prises
en compte dans un cadre réglementaire inspiré par le principe
de précaution et mis au point au moyen de contrôles et de
travaux de recherche fiables, de méthodes scientifiques crédibles
et dune protection effective des consommateurs et des travailleurs reconnaissant
leur droit à linformation et au recours judiciaire.
20. Le Réexamen des Principes directeurs de lOCDE à
lintention des entreprises multinationales doit être saisi par
les gouvernements comme une chance de créer un outil important et
efficace de gestion de léconomie mondiale. La violente réaction
sociale à la mondialisation est dirigée en partie contre
ce qui est perçu comme le pouvoir des entreprises multinationales,
soumis à aucun contrôle. Labsence dun cadre daction réglementaire
approprié pour régir les responsabilités et non pas
simplement les droits des investisseurs ne fait quentretenir cette réaction.
Les Principes directeurs de lOCDE pourraient contribuer à mettre
fin à cette situation et pourtant on les a laissé tomber
en désuétude. Les syndicats et dautres groupes travaillent
avec des entreprises multinationales responsables afin dinstituer une
culture dentreprise fondée sur le sens des responsabilités
vis-à-vis de la société et de lenvironnement. Quoi
quil en soit, cette solution ad hoc ne peut pas remplacer la réglementation
établie par les pouvoirs publics et assortie de mesures dexécution.
Le réexamen devrait donc viser essentiellement à renforcer
les mécanismes de mise en oeuvre des Principes directeurs.
21. LOCDE doit prendre clairement position contre ceux qui défendent
une approche minimaliste du réexamen. Les propositions damendement
du texte vont dans la bonne direction de même que les nouveaux mécanismes
de promotion. Cependant, pour que lOCDE retrouve une partie de la crédibilité
perdue, il faut surtout bien renforcer les procédures de mise en
oeuvre et officialiser davantage la reconnaissance de la portée
des Principes directeurs au-delà de la zone OCDE. Pour les membres
affiliés du TUAC, il faut introduire une certaine « possibilité
de contestation » dans le système. Nous avons proposé
une série de mesures et notamment un mécanisme de repli moyennant
la création dun groupe dexperts au niveau de lOCDE ayant le
droit dexprimer ses opinions sur les problèmes portés à
sa connaissance dans la mesure où ils se rapportent aux Principes
directeurs et à formuler des recommandations destinées à
résoudre les problèmes.
22. Il est temps maintenant de réexaminer lensemble des mécanismes
de lOCDE sur la corruption afin dy inclure la protection des personnes
qui dénoncent les abus.
Conclusion
23. Cest en fixant de nouvelles règles pour léconomie
mondiale dans un ensemble de domaines comme le gouvernement dentreprise,
la concurrence fiscale dommageable et le développement durable que
le rôle de lOCDE a pris de lexpansion. Ce sont là des domaines
importants dont lobjectif est maintenant dinstaurer une réglementation
efficace de léconomie mondiale. Les syndicats ont été
appelés dans le cadre de la préparation de ces initiatives
et le TUAC participe activement à leur suivi. Nous ne présentons
pas de commentaires à ce sujet dans la présente note de synthèse.
Toutefois, la mise au point dune dimension sociale internationale manque
encore. Le TUAC prétend quil est primordial pour lOrganisation
et plus généralement pour les institutions multilatérales,
de
relever ce défi à laube du 21e siècle.
24. Cest une question qui permettra également à lOCDE
dentamer le dialogue avec la société civile. Le TUAC se
félicite que lOCDE entreprenne actuellement un examen de ses relations
avec la société civile. Le processus dintensification du
dialogue avec les ONG ainsi que le développement des relations avec
le TUAC et le BIAC peuvent contribuer à renforcer, au sein de lOrganisation,
une culture de dialogue ouvert et de transparence et la rendre plus adaptée
aux réalités de la vie quotidienne des gens ordinaires dans
les pays de lOCDE. En même temps, le dialogue doit être structuré
de manière pragmatique afin de ne pas submerger le processus et
de ce fait amoindrir au lieu daccroître lefficacité des
consultations. Le TUAC est prêt à examiner, au cours des mois
à venir, les moyens concrets de développer ses relations
avec lOCDE.